OUED-AMIZOUR    

                    Après avoir suivi la route de Sétif jusqu'au 4è kilomètre, sous une belle allée de platanes, on traverse la voie ferrée et un grand pont métallique jeté sur la Soummam. Laissant alors à gauche la route de Sétif on gagne, à 5 kilomètres du pont ; de belles oliveraies, au milieu desquelles s'élèvent les villages indigène de Tala-Hamza et Tala-Chercheur.

                    On est, sur tout ce parcours, frappé du peu de développement de la culture européenne, sur un sol très riche planté de nombreux oliviers et figuiers. La raison en est que les indigènes de la tribu des Béni-Bou-Messaoud ne prirent, en1871, aucune part à l'insurrection de toute la Kabylie. En récompense de leur fidélité, ils conservèrent leurs terres, qu'ils continuent à cultiver suivant les méthodes kabyles.

                    On y rencontre de nombreux moulin à huile, rudimentaires, constitués par la meule de grès que met en mouvement un manège primitif. Au 17è kilomètre commence la culture européenne. De vastes exploitations viticoles, dont l'outillage présente tous les perfectionnements modernes, s'étendent jusqu'au village d'Oued-Amizour situé à 24 kilomètres de Bougie.

                    On peut revenir, soit par le même chemin, soit par El-Kseur, après avoir franchi la Soumman au pied de ce village.

                    De l'Oued-Amizour par le chemin n°15, dit les crêtes, carrossable jusqu'à 35 kilomètres au delà de l'Oued-Amizour et destiné à relier Bougie à Sétif par Oued-Amizour et Aïn-Roua, doublant ainsi la route ordinaire de Sétif très encombrée par un charroi intensif. Autrefois ce village se nommé "COLMAR".

                    A présent Oued-Amizour est devenu Amizour, cette dernière aujourd'hui est une grande daïra (Canton), la daïra d'Amizour se compose de, la commune d'Amizour, Semaoune et Feraoun et plein de petits Hameaux qui l'entourent (Ighil-Ialouanène, Tadderth  Tamokrant, Ait Maouche, Ighil n'Chihha, El-Hamma, El-Coumi, Aafra, Khellil, Boukhalfa, Debha,Chouyou (ex-domaine Laïfa) et bien sur Tala-Aâmar, Aâjroud, la Cité (dit la "Colombie" ), Tahammamt, Eucalyptus, Tâazibt etc.).

                    Un grand marché hebdomadaire se tiens chaque samedi à la sortie du village en face du lycée mixte qui obtient de très bon résultats. Amizour a connu une remontée extraordinaire vis à vis des commerces qui poussent comme des fleurs et qui attirent un grand nombre de clientèle. Surtout le café de Da Rabah à la sortie du village après le marché, ce café est toujours les soirs d'été grâce à sa terrasse qui nous offre un vent d'une fraîcheur inimaginable en période d'été.

                    Les figues sont de très bonne qualité ainsi que les figues de Barbarie sur la route de Barbacha et aussi du village El-Merdj-Ouamène.

                    La chaleur humaines se sent à Amizour et la solidarité est une qualité que les citoyens d'Amizour, nous savons  aussi que c'est le village des rumeurs, des Sahhits (salut) et des mobylettes.

Je me suis débrouillé pour trouver quelques images d'Amizour à l'époque.

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Fontaine Boukhalfa

Boulodrome (entrée d'Amizour) Maison du Médecin C.N.E.A Xantina Centre de soins
Église Kiosque Rue des artisans Personnel Communal Cérémonie de mariage Fontaine de la poste

                     Quand Monsieur MORIN est arrivée pour la première fois à Amizour, ce dernier a embrassé la terre de cette commune qui considérer comme sa ville natale.                                                      

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